LARC – Laser-Assisted Retraction of the Clitoral Hood
La technique LARC (Laser-Assisted Retraction of the Clitoral Hood) est une approche innovante développée par le Dr Ohayon. Elle permet une rétraction non chirurgicale du capuchon clitoridien à l’aide d’un laser CO₂ fractionné, évitant les incisions et les cicatrices classiques.
Objectif de la technique
Offrir une alternative à la réduction chirurgicale du capuchon clitoridien chez les patientes présentant une gêne fonctionnelle ou esthétique, via une rétraction thermique ciblée sans exérèse tissulaire.
Indications
- Capuchon clitoridien hypertrophique ou ptotique
- Recouvrement du clitoris, diminution de la sensibilité sexuelle
- Gêne esthétique ou hygiénique (sébum, adhérences)
- Contre-indication ou refus de chirurgie classique
Matériel utilisé
- Laser CO₂ fractionné (Gynelase)
- Pièce à main gynécologique dédiée (ex : embout Dr Quezel-Guerraz)
- Crème anesthésiante topique (lidocaïne/prilocaïne)
Protocole opératoire
- Consultation préalable avec information éclairée de la patiente
- Application de crème anesthésiante 30 à 45 minutes avant la séance
- Application des impacts laser CO₂ sur la peau du capuchon
- Observation immédiate d’un effet de rétraction (« shrinkage »)
- Cicatrisation progressive en 3 à 4 semaines, résultats visibles au 1er mois
- Possibilité de renouvellement si besoin
Avantages cliniques observés
- Pas de cicatrice linéaire
- Effet ajustable selon la morphologie et les attentes
- Anesthésie locale simple
- Pas d’arrêt de travail
- Procédure rapide (≈30 minutes)
- Effets réversibles si non renouvelée
Effets secondaires possibles
- Érythème localisé, œdème transitoire (24–72 h)
- Inconfort ou picotements légers pendant quelques heures
- Contre-indiqué en cas d’infection vulvaire active
- Recommandation d’abstinence sexuelle pendant 5 à 7 jours
Conclusion
La technique LARC représente une avancée en gynécologie fonctionnelle et esthétique. Elle offre aux patientes une option légère, rapide, sans incision, avec un haut niveau de satisfaction. Sa reproductibilité et sa sécurité en font une alternative sérieuse à la chirurgie dans les cas sélectionnés.